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Louis Sognot, applique murale double en bambou, années 1950

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À propos de cet article

Double applique murale en bambou par Louis SOGNOT, France, années 1950. Bambou et papier. Nuances de papier. Hauteur : 12,6"(32cm), Largeur : 13"(33cm), Profondeur : 8,3"(21cm). Très bon état. Livré câblé avec des douilles B22 pour votre pays (US, UK, EU, Chine, Australie, etc). Les LED peuvent être utilisées. Louis Sognot (1892-1970) est un artiste décorateur et designer. D'abord protagoniste du cubisme et du Mouvement moderne, il s'en démarquera en s'éloignant du radicalisme du fonctionnalisme pour affirmer une certaine idée du confort et de la qualité ; cette position singulière explique son double engagement en tant que membre de l'Union des décorateurs, créateurs, architectes d'intérieur (UADCE) et de l'Union des artistes modernes et, plus tard, son engagement au sein de l'Institut d'Esthétique Industrielle. Ancien élève de l'École Bernard Palissy, il apprend l'ébénisterie chez Jansen puis l'armement des paquebots dans l'atelier Krieger. Démobilisé en 1919, il entre aux Grands Magasins du Printemps en 1920 pour ensuite diriger l'atelier "Primavera" après le décès en 1931 de René Guilleré, aux côtés de son épouse Charlotte Chauchet-Guilleré, jusqu'à l'arrivée de Colette Guéden en 1938. Primavera - qui est l'un des lieux fondateurs de l'Art déco - lui permet d'éditer ses premiers meubles qu'il présente dès 1923 au Salon d'Automne et au Salon des artistes décorateurs. Il invente ainsi un fauteuil en cuir et acier plat chromé sur ressorts en 1925, une chaise enveloppante en croûte de cuir et un tabouret de bar fortement structuré en tube de métal chromé, qu'il présente pour Primavera au Salon d'Automne en 1927 et qui sera suivi en 1929 d'un tabouret de bar laqué noir plus simplifié. Le portfolio Répertoire du goût moderne N°5, publié en 1929 par Albert Lévy, comprend également une planche de Sognot de 1927 d'un "Meuble en métal pour atelier-studio". Le mouvement moderne l'inspire beaucoup et on ressent rapidement une forte influence du cubisme dans ses créations, notamment dans le pavillon Primavera présenté à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes en 1925, où il découvre également les créations de Robert Mallet-Stevens et Francis Jourdain, qui influenceront largement ses futures réalisations. Sous leur parrainage, il adhère en 1930 à l'Union des Artistes Modernes, sans pour autant rompre définitivement ses liens avec la Société des Artistes Décoratifs. Bien qu'influencé par le mobilier en tube de métal chromé tel qu'inventé par Marcel Breuer, Louis Sognot trouvera ses propres marques dans le Mouvement moderne dès la fin des années 1920. De 1928 à 1933, il s'associe à Charlotte Alix en fondant le Bureau international des arts français. Ils ont été les premiers à collaborer avec la Société du Duralumin, filiale de I.L.A.F., spécialisée dans la fabrication de tubes et de divers profilés en alliages d'aluminium, qui a fondé un atelier pour assister les architectes et les décorateurs dans leurs projets. Ils inventent alors de nombreux ensembles en métal mais qui cherchent à échapper au "Style clinique" pour se réconcilier avec la qualité d'une certaine tradition française revendiquée au Salon des artistes décorateurs. En 1929, ils font aménager un salon de thé pour une terrasse en duralium créée pour les grands magasins du Printemps, recherchent des matériaux innovants, tant parmi les métaux, le verre que les plastiques, et ajoutent à leur mobilier des matériaux qui, sans être rares, dégagent une préciosité, tels que les miroirs, le bois, la moelle de rotin, le cuir ou les tissus colorés6, ce qui les fait très largement remarquer par la critique de l'époque, car ils semblent réconcilier le productivisme de l'industrie et l'individualisme du décor : "On voit que s'ils ont utilisé le métal presque partout, ils ne l'ont fait que de façon très rationnelle en l'intégrant à l'ensemble, en le mêlant au bois sans l'imposer comme seul matériau. Ils n'ont pas cherché de formules standard ; au contraire, ils croient que chaque nouveau meuble a une nouvelle solution et c'est ainsi qu'ils ont réussi à donner de l'intimité à un matériau que certains prétendaient inutilisable à ces fins. " En 1930, au premier Salon de l'Union des Artistes Modernes, à laquelle ils ont adhéré dès l'origine, Louis Sognot et Charlotte Alix présentent une " salle de conseil transformable en salle de travail " destinée à l'aménagement des laboratoires ROOMS à Paris avec un mobilier en tube métallique de section carrée et verre qui, avec ses fauteuils métalliques garnis de tissus lavables, est considéré comme l'un des ensembles les plus complets. Au Salon des artistes décorateurs de la même année, ils présentent un stand "Essai d'une salle de repos pour une habitation coloniale" avec la Duralumin Company, remarqué par le Maharajah Yeshwant Rao Holkar II et la Maharani d'Indore qui leur passent commande pour le palais Manik Bagh, construit et aménagé par l'architecte allemand Eckart Muthesius, comprenant des fauteuils, une coiffeuse, une chaise longue et plusieurs autres de leurs créations à nouveau exposées au Salon d'Automne de 1931 et à celui de l'UAM de 1932 et adaptées avant d'être envoyées en Inde. Toujours en 1930, ils réalisent un fauteuil et une chaise pivotante en simili cuir noir et pied cruciforme chromé, et participent, avec Le Corbusier, Pierre Chareau, Francis Jourdain et quelques autres artistes décorateurs, à l'aménagement des bureaux du journal La Semaine à Paris, immeuble construit par Mallet-Stevens rue d'Assas. De multiples recherches techniques aboutissent à des expériences qui contribuent efficacement à l'évolution du mobilier moderne. Au Salon d'Automne de 1932, Sognot fait figure de précurseur en exposant une salle à manger en "lakarmé", un nouveau matériau plastique, moulé et laqué, qui permet d'obtenir des meubles légers, incombustibles, aux formes variées et futuristes. La même année, ils exposent au Salon de l'UAM une grande table de salle à manger rectangulaire en porte-à-faux contre un mur doublé d'un miroir avec des sièges en métal recouverts de rotin et un étonnant lit en duralumin avec des chevets pivotants en dalles de verre, qui sera choisi en 1935 par le maharadjah d'Indore. En 1933, ils inventent également des meubles aux pieds tubulaires chromés en zigzag, notamment des porte-revues et des tabourets de salle de bains. Louis Sognot a également aménagé, avec Charlotte Alix puis sans elle, le Studio de Jean Carlu, le bar du Polo de Bagatelle, les bureaux du Syndic de la ville de Paris ou encore des décors de théâtre pour Henri Bernstein. Il conçoit également du mobilier de cabine de bateau en tube d'acier, primé au concours organisé par le Bureau technique pour l'utilisation de l'acier et exposé sur son stand au Salon d'Automne en 1934, puis en 1935, le très fonctionnel bureau en palissandre et sycomore du premier médecin à bord du paquebot Normandie. Avec Le Corbusier, Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret et René Herbst, il présente également La Maison du Jeune Homme à l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles. Un nouveau tournant dans sa création s'amorce avec l'Exposition internationale des arts et techniques de 1937, où Louis Sognot est président du groupe des étalagistes du Palais de la Publicité, lorsque les premières créations de qualité abordable sont diffusées par les classes moyennes - notamment dans le pavillon suédois. Le relais est pris au Salon des arts de la maison en 1939 où il présente une chambre d'hôtel très économique entièrement en rotin. La guerre interrompt ce début de démocratisation mais Louis Sognot reprend ce travail en 1945, en concevant des modèles pour les sinistrés aux côtés de René Gabriel19. Il la reprend ensuite avec Jacques Dumond pour des appartements standards à l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitat en 1947. Durant cette période, il définit un vocabulaire créatif précis dans lequel interviennent le bois léger, le rotin - dont il devient le spécialiste en France - et plus occasionnellement le métal. Elle reste très dynamique jusque dans les années 1960, ses créations luxueuses sont éditées par Maurice Rinck (dont celle présentée à l'Exposition universelle de 1958) tandis que d'autres modèles plus simples sont produits industriellement. Mêlant l'un et l'autre dans ses stands, avec les arts ménagers ou les artistes décorateurs, et dans ses aménagements, il crée des associations particulièrement originales où, dans des lignes larges et souples, s'opposent le ton clair du rotin, les couleurs vives des tissus et le noir du métal dans le mobilier, et dans les luminaires réalisés en collaboration avec Serge Mouille. Louis Sognot est également un enseignant très reconnu qui formera de nombreux créateurs. Patrick Favardin la présente comme suit : "Il était un exemple et une référence pour ses élèves, par son talent, son savoir-faire, et surtout par une approche sensible et pleine de finesse de son métier. Son travail de décorateur et de designer est marqué par un esprit moderniste d'une remarquable ouverture." Il était : Professeur de décoration à l'École Boulle, à partir de 1926 ; Professeur au Collège Technique de la rue Duperré ; Professeur à l'école des arts appliqués de l'industrie à partir de 1938 ; Contremaître à l'École nationale des arts décoratifs, à partir de 1947 ; Directeur artistique à l'École des arts décoratifs de l'Union centrale, à partir de 1947.
  • Créateur:
    Louis Sognot (Designer)
  • Dimensions:
    Hauteur : 32 cm (12,6 po)Largeur : 33 cm (13 po)Profondeur : 21 cm (8,27 po)
  • Source d'alimentation:
    Câble
  • Abat-jour:
    Inclus
  • Style:
    Mid-Century Modern (De la période)
  • Matériaux et techniques:
  • Lieu d'origine:
  • Période:
  • Date de fabrication:
    1950s
  • État:
    Livré câblé pour votre pays (US, UK, EU, Chine, Australie, etc). La LED peut être utilisée.
  • Adresse du vendeur:
    Saint-Amans-des-Cots, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU2312343084642

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