Anthony van Dyck

Studio de Sir Anthony Van Dyck - Self-Portrait

Portrait de trois-quarts d'Anne, Lady Russell, plus tard comtesse de, attribué à Sir Anthony Van Dyck. Anne Carrs, Lady Russell, une beauté estimée, était manifestement l'une des favorites de Sir Anthony Van Dyck. Miller et al. répertorient six types de portraits de Lady Russell. Il est tentant d'associer le portrait actuel au portrait de trois quarts en bleu de la collection Egremont à Petworth House (Millar IV.22) en raison de la similitude des couleurs. Cependant, nous pensons que cette image représente un type de portrait différent et qu'elle provient très probablement d'une séance de pose distincte. La comparaison avec le petit trois-quarts appartenant au Tokyo Fuji Art Museum, Tokyo (Millar IV.23), est éloquente. Les têtes sont essentiellement les mêmes, bien que la pose et la coloration des portraits soient très différentes. La peinture japonaise montre une robe rouge-rose et une étole fauve, peut-être plus foncée que dans cette peinture. Cette comparaison illustre également la capacité de Van Dyck à développer différentes compositions à partir d'une seule séance. Malcolm Rogers CBE FSA pense que cette peinture est une œuvre inachevée de l'artiste : " avec, comme on peut s'y attendre, un travail préparatoire réalisé par un membre de son Studio. La pénombre de peinture plus épaisse autour de la tête de la dame est particulièrement encourageante, car il s'agit d'une caractéristique reconnue associée au rendu ad vivum des têtes par l'artiste. Mes notes ne mentionnent pas de pénombre similaire dans la peinture de Tokyo, bien que la peinture soit de très bonne qualité. Il y a un ou deux légers pentimenti dans la silhouette de la figure de votre tableau et dans la ligne de son étole qui, à un moment donné, a peut-être été destinée à courir sur son poignet droit. Un examen approfondi peut en révéler davantage. Certaines parties des draperies, en particulier les draps, ne sont pas entièrement réalisées et, bien sûr, l'arrière-plan n'est qu'ébauché. Millar suggère que la peinture de Tokyo, avec sa robe ample et ses mains protectrices, pourrait indiquer que la femme est enceinte. La robe est également ample dans [cette] peinture. Si elle est effectivement enceinte, cela suggère une date autour de 1638 ou 1639, années au cours desquelles les deux premiers de ses onze enfants sont nés. Je ne peux expliquer pourquoi le tableau est resté inachevé, mais il est, doit être, une possibilité distincte que ce soit le portrait même de Lady Bedford qui soit resté dans le studio de Van Dyck au moment de sa mort (voir C.Brown et N. Ramsay, 'Van Dyck's Collection : Some New Documents', Burlington Magazine, Vol. 132, pp. 704-9)." Dimensions : 53 1⁄8 in (H) x 43 1⁄4 in (W) Provenance : Tableau probablement répertorié dans le contenu du studio de van Dyck au moment de sa mort en décembre 1641 (O. Millar, Van Dyck, A complete catalogue of the paintings, New Haven et Londres, 2004, sous le no. IV.23) ; Le très révérend doyen de Durham, peut-être William Lake (1817-1897) ; Charles Sedelmeyer, 1906, sous le nom de "Sir Anthony van Dyck" ; Colonel Edward F Simms du Kentucky ; H. Kenneth Franzheim ; Kenneth Franzheim II ; De là, par filiation, à Sabrina Franzheim (propriétaire actuelle).