Passer au contenu principal
Vous voulez plus d'images ou de vidéos ?
Demander au vendeur plus d'images ou de vidéos
1 sur 12

XVIIIe siècle Portrait français d'une femme en tant que Vénus, attribué à Pierre Gobert

vers 1720

À propos de cet article

Portrait d'une dame en Vénus ATTRIBUÉ À PIERRE GOBERT (1662-1744) ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1720 HUILE SUR CANVAS : H. 55.51 in, W. 42.91 in. IMPORTANT CADRE EN BOIS DORÉ DU 18E SIÈCLE (REDORÉ) DIMENSIONS DU CADRE : H. 68.9 in, L. 55.91 in Provenance : Vente Drouot, Paris, 13 mai 1907, comme Alexis Simon Belle " Portrait de femme en Hébé " (l'étiquette de la vente est encore présente au dos). Acquis par Eugène Bretel (industriel normand), Collection Château de Chiffrevast (La Manche) jusqu'en 2006. Collection privée parisienne. Grand et imposant portrait d'une jeune princesse en Vénus trônant sur son char. La jeune femme est représentée à mi-jambe, assise dans un char monumental en bois doré. À ses côtés, un cupidon regarde attentivement la déesse. Partiellement couvert par les draperies vert bouteille attachées à son bras, il brandit une torche enflammée destinée à enflammer les cœurs et à enflammer l'amour. La jeune femme est vêtue d'une robe de satin blanc brodée de fils d'argent et doublée de satin bleu. Elegamment enveloppée dans un grand manteau rose dont l'agencement des drapés volumineux est habilement placé sur son côté droit. Elle renverse une fiole d'un geste élégant du bras droit tandis que son bras gauche s'appuie sur l'épaule du putto. Le visage ovale délicatement maquillé, dominé par de grands yeux bleu-gris, est entouré de cheveux poudrés, coiffés "à la Fontanges" Sa silhouette illuminée à la chair d'un blanc laiteux se détache sur la toile de fond d'un ciel crépusculaire. Notre portrait semble avoir perdu l'identité du modèle représenté depuis plus d'un siècle, puisque dans la vente de 1907, il était déjà présenté comme un "portrait de femme" anonyme. Connaissant la vie et l'œuvre de Pierre Gobert, l'hypothèse d'une origine princière est tout à fait possible. Ayant travaillé dans les années 1720 pour la cour de Lorrain, mais simultanément pour celle de Versailles, l'artiste a également peint la quasi-totalité de la progéniture du Régent, ainsi que les innombrables princesses des branches de Condé et de Conti. Peintre à la mode et très apprécié de son temps, il semble très probable qu'une princesse de sang lui ait commandé son effigie. Notre œuvre par sa composition est très proche du portrait de Charlotte Aglaé, duchesse de Modène, fille du Régent, conservé au musée de Kassel (Allemagne), inventaire SM 1.1.848. Pierre Gobert (1662-1744) Fils de Jean Gobert, sculpteur du roi, petit-fils de Jean Gobert l'aîné, menuisier sculpteur, frère de Jean Gobert, dit "peintre ordinaire du roi" Pierre Gobert est né à Paris ou à Fontainebleau en 1662. Il s'est imposé par ses élégantes effigies comme l'un des tout premiers portraitistes galants. Reçu à l'Académie de peinture le 24 septembre 1701, avec les portraits de Corneille van Clève et de Bon Boullogne, Pierre Gobert expose quinze portraits au Salon de 1704, et démontre son accès privilégié à la cour : parmi ces portraits figure celui de la duchesse du Maine et du petit duc de Bretagne, le futur Louis XV. Malgré une concurrence redoutable, il n'a pas eu de mal à établir sa réputation. Sans doute grâce à Élisabeth-Charlotte, Lorrain est sollicité par la cour de Lorraine en 1707, afin de réaliser le portrait des ducs de Lorraine, d'Élisabeth-Charlotte d'Orléans et des quatre princesses. Un ensemble impressionnant de soixante-dix portraits comprenant des effigies originales et de nombreuses répliques. Il est probable que Gobert ait développé un studio durant cette période, puisqu'il semble avoir fait des allers-retours entre Paris et Lorrain, et s'est même fait envoyer des portraits depuis Paris. Gobert obtient ainsi le titre de peintre ordinaire du duc de Lorrain, et continue à livrer des portraits à la cour, notamment en 1719 et 1721. Il participe ainsi au rayonnement artistique de la cour de Lunéville, qui cherche à s'inscrire dans le sillage de Versailles. De retour à Paris, fort de cette prestigieuse introduction, dont il profite en portant le titre de "peintre ordinaire du duc de Lorrain", Gobert travaille ensuite pour les Condé et les Conti, ainsi que pour le prince-électeur Max Emmanuel de Bavière. En 1737, le peintre brille pour la dernière fois en présentant au Salon l'un de ses portraits les plus ambitieux, celui de la famille du duc de Valentinois (Monaco, palais princier). Par le choix de ses attitudes un peu figées, par la disposition affectée et gracieuse des doigts de ses modèles féminins, par l'utilisation de travestissements historiques, par le type dépersonnalisé et flatteur de ses visages résolument placides, Gobert avait réussi à créer grâce à son travail acharné et reconnu, un style qui contrastait avec les œuvres de Largillierre et de Rigaud, ses contemporains.
  • Attribué à:
    Pierre Gobert (1662 - 1744, Français)
  • Année de création:
    vers 1720
  • Dimensions:
    Hauteur : 175,01 cm (68,9 po)Largeur : 142,02 cm (55,91 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
    Nettoyé et verni professionnellement par notre restaurateur d'art, prêt à être accroché au mur.
  • Adresse de la galerie:
    PARIS, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU2433212397792
Plus d'articles de ce vendeurTout afficher
  • XVIIIe siècle Portrait français de la princesse de Bourbon sous le nom d'Hébé, Pierre Gobert, vers 1730
    Par Pierre Gobert
    Portrait de la princesse de Bourbon en Hébé Pierre Gobert, vers 1730 Portrait présumé d'Elisabeth Thérèse Alexandrine de Bourbon-Condé, Mademoiselle de Sens, représentée sous les tra...
    Catégorie

    Début du XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

  • Portrait du roi Louis XV en armure, atelier de J.B., datant d'environ 1730 Van Loo
    Portrait du roi français Louis XV (1710-1774) en armure École française du XVIIIe siècle Atelier de Jean Baptiste Van Loo (1684-1745) Vers 1730 Huile sur toile, dimensions : h. 50.39...
    Catégorie

    Début du XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

  • XVIIIe siècle Portrait français d'une femme par Jean Ranc (1674 - 1735), Paris, vers 1700
    Portrait d'une dame avec des œillets Par Jean Ranc (Montpellier 1674 - Madrid 1735), vers 1700 Huile sur toile de forme ovale, Dimensions : h. 35.82, l. 28.34 in. Cadre d'époque Loui...
    Catégorie

    Début du XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

  • XVIIIe siècle français - Portrait de la Duchesse de Fontanges par François de Troy
    François de Troy (1645 - 1730) - Duchesse de Fontanges La jeune femme, traditionnellement identifiée comme Mademoiselle de Fontanges, la maîtresse de Louis XIV, est représentée en buste de face, la tête légèrement relevée et tournée vers la gauche. Elle semble dominer le spectateur. Elle est vêtue d'une robe de satin bleu et enveloppée d'une étole de satin orange qui brille d'un éclat des plus dorés. Sa main aux doigts gracieux avec l'index et l'annulaire écartés et le majeur collé à l'annulaire maintient des tissus glissants sur sa poitrine. Son étole volant au vent crée un mouvement instantané et le bras plié au coude transforme obliquement sa pose statique. Le visage parfaitement ovale est animé par de larges yeux gris, un nez retroussé, des joues pleines et une bouche qui esquisse un demi-sourire. Ses cheveux poudrés et attachés sont parsemés de nombreuses fleurs. La jeune femme ne porte aucun bijou, l'éclat de sa jeunesse et sa teinte translucide sont ses seuls ornements. La juxtaposition du satin bleu glacé et de l'orange incandescent comme le cœur et les contours d'une flamme témoigne du grand talent de coloriste de François de Troy. Son toucher vibrant et nerveux anime les tissus fluides, les rendant pétillants et changeants. Leur surface est travaillée en coups de pinceau frémissants, les empattements et les glaçures formant un arrangement élégant. Les glacis du visage sont traités par superposition de couches légères et transparentes, produisant des reflets nacrés et un rendu translucide, technique dans laquelle de Troy excelle particulièrement. Par François de Troy (Toulouse 1645 - Paris 1730) Début du XVIIIe siècle École française Huile sur toile au format ovale : h. 27.95 in, w. 25.18in Cadre d'époque du 19e siècle Dimensions encadrées : h. 41.34 in, w. 33.46 in Bien que non signé, comme la majorité des œuvres de François de Troy, notre portrait a été authentifié par le cabinet d'experts français "Turquin" comme une œuvre autographe de François de Troy. Provenance : Paris, galerie Heim-Gairac en 1965. De là, une collection privée. Publié dans le livre sur la vie de Louis XIV "The Sun King : Louis XIV at Versailles", Nancy Mitford, Londres : H. Hamilton, 1966 (image tirée du livre ci-jointe) Marie-Angélique de Scorailles (ou d'Escorailles) de Roussille, duchesse de Fontanges, née le 27 juillet 1661 et morte le 28 juin 1681, était la favorite et la maîtresse de Louis XIV. François de Troy (Toulouse 1645 - Paris 1730) François de Troy, issu d'une famille d'artistes toulousains, se distingue très tôt par la création de blasons pour l'entrée solennelle du prince de Conti à Toulouse en 1662. On le retrouve ensuite à Paris où il poursuit sa formation dans le Studio de Nicolas Loir, puis de Jean I Cotelle, dont il épouse la fille en 1668. D'abord peintre d'histoire, il est agréé par l'Académie en 1671 puis reçu en 1674 au "Mercure et Argus". Par sa fréquentation du Studio de Claude Lefebvre, il s'oriente vers l'art du portrait, dont il sera l'un des plus grands représentants de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. On pense que grâce à son amitié avec Charles Le Brun, premier peintre du roi, il a été mis en contact avec Madame de Montespan...
    Catégorie

    Début du XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

  • Philippe II, Duke of Orleans, Prince français, 18e C. École française
    Philippe, duc d'Orléans (1674 -1723), régent de France Atelier de Jean Baptiste Santerre (Magny en Vexin, 1658 - Paris, 1717) École française vers 1716-1718 Huile sur toile : h. 95 c...
    Catégorie

    Début du XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

  • Portrait d'un gentilhomme à la fin du XVIIe siècle, atelier de N. de Largilliere, Paris
    Par Nicolas de Largillière
    Portrait d'un gentilhomme, atelier de Nicolas de Largilliere, vers 1690, Paris Sublime portrait d'un gentleman avec une palette de couleurs riches et vives. Il est représenté à mi-longueur, tourné de trois-quarts, face à face. L'expression douce et aimable, la vivacité du regard, sa sérénité calme, confèrent une présence intense au modèle. Portant une perruque de cheveux bouclés et poudrés, ce flot de boucles vaporeuses tombe en cascade sur son épaule et rehausse son visage de traits réguliers, éclairés par une lumière intense et délicatement nuancés par les tons gris de sa barbe naissante. Vêtu d'une chemise dont on aperçoit le col en dentelle blanche, il porte une veste en velours bleu lapis avec des rayures en fil d'or et un revers en soie moirée. Enveloppé dans un grand manteau de velours rouge, brodé de fils d'argent, doublé de soie jaune brochée, retenu sur sa poitrine par une lanière de cuir agrafée. Un délicat ruban rose est passé dans le col de sa chemise, les extrémités tombant sur le devant comme si elles volaient au vent. Un éclairage intense concentré sur le personnage plonge l'arrière-plan du portrait dans l'obscurité. Les couleurs primaires dominantes rouge et bleu, chromatiquement opposées, sont étonnamment harmonieuses et témoignent de l'audace de l'artiste qui applique des couleurs saturées pour créer une vibration de la matière elle-même. Les tissus, le velours brossé aux crêtes illuminées par des empattements généreux, la soie brochée au pinceau virtuose, la dentelle et la broderie au dessin fin et précis. Un éblouissement réussi par l'éclat des couleurs et une exécution raffinée. École française vers 1690-1695 Atelier de Nicolas de Largillière...
    Catégorie

    Fin du XVIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

Suggestions
  • Portrait d'une femme avec un chiqueador
    Provenance : Collection S S, Asunción, Paraguay, ca. 1967-2017 Bien que le genre du portrait ait prospéré dans le Nouveau Monde, très peu d'exemples des premiers portraits coloniaux espagnols ont survécu jusqu'à aujourd'hui. Ce tableau remarquable est un rare exemple de portrait féminin, représentant un membre des plus hautes sphères de la société de Cuzco au cours du dernier quart du XVIIe siècle. Son trait le plus distinctif est le faux grain de beauté (appelé Calleador) que la modèle porte sur la tempe gauche. Les chiqueadores avaient une fonction à la fois cosmétique et médicinale. En plus d'embellir leurs porteurs, ces pochettes de soie ou de velours contenaient souvent des herbes médicinales censées guérir les maux de tête. Cette peinture représente une dame non identifiée de l'élite créole de Cuzco. Sa posture formelle et son costume noir sont à la fois typiques des conventions établies du portrait d'époque et conformes à la mode sévère de la cour espagnole sous le règne de Charles II, qui est restée en vigueur jusqu'au XVIIIe siècle. Elle est représentée de trois-quarts, ses longues tresses nouées par des nœuds rose tendre et décorées de fleurs quadrilobées, probablement en argent. Les traits de son visage sont idéalisés et rendus avec beaucoup de subtilité, notamment au niveau des joues roses. Bien que ce portrait soit dépourvu des armoiries conventionnelles ou du cartouche permettant d'identifier la personne, son statut élevé est mis en évidence par la richesse des bijoux et des matériaux de luxe présents dans le tableau. Elle est placée dans un intérieur, mise en valeur par le rideau de velours rouge noué au milieu par un nœud à sa droite, et la table recouverte d'une étoffe de velours rouge bordée d'or à sa gauche. Elle porte un collier de perles à quatre niveaux avec un nœud au centre, des bracelets de perles à trois niveaux assortis et une boucle d'oreille en forme de croix avec trois perles de plus en plus grosses. Elle porte également plusieurs bagues en or et en argent aux deux mains - l'une tient une paire de gants en argent avec une doublure rouge et l'autre est posée sur une boîte en métal doré, peut-être une boîte à bijoux. Les matériaux de son costume sont également de la plus haute qualité, en particulier la dentelle blanche qui orne son large décolleté et ses poignets circulaires. La période historique au cours de laquelle ce tableau a été réalisé a été particulièrement riche en commandes de ce type. Après son arrivée d'Espagne à Cuzco au début des années 1670, l'évêque Manuel de Mollinedo y Angulo a activement encouragé l'émergence d'une école de peinture régionale distincte dans la ville. En outre, avec l'accroissement de la richesse et de la prospérité économique dans le Nouveau Monde, les portraits sont rapidement devenus un moyen pour l'élite grandissante de célébrer sa place dans la société et de préserver sa mémoire. Des portraits comme celui-ci auraient été exposés en bonne place dans la maison d'une famille, peut-être dans une galerie de portraits dynastiques. Nous remercions le professeur Luis Eduardo Wuffarden pour son aide dans le catalogage de cette peinture sur la base d'images à haute résolution. Il a écrit que "la palette sobre de la toile, la qualité des pigments, le degré de vieillissement et le motif de craquelure sur la couche picturale confirment qu'il s'agit d'une œuvre authentique et représentative de l'école de peinture de Cuzco...
    Catégorie

    17ème siècle, Maîtres anciens, Peintures

    Matériaux

    Toile, Huile

  • Portrait du peintre Nathaniel Dance du XVIIIe siècle
    Collections : Robert Gallon (1845-1925) ; Collection privée, Royaume-Uni. Huile sur toile posée sur panneau Dimensions du cadre : 11.5 x 10 pouces Ce portrait inédit et très atta...
    Catégorie

    XVIIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Huile, Panneau en bois, Toile

  • Tête d'ange
    Procaccini est né à Bologne, mais sa famille s'est installée à Milan lorsque l'artiste avait onze ans. Sa formation artistique est évidemment familiale - auprès de son père Ercol et ...
    Catégorie

    XVIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Figuratif

    Matériaux

    Papier, Toile, Huile

  • Portrait du 19e siècle peint à Saint-Pétersbourg en 1819
    Signé, inscrit et daté, en bas à droite : Geo Dawe RA St Petersburgh 1819", également signé avec initiales, en bas au centre : "G D. RA" ; et signé et inscrit au verso : Geo Dawe RA...
    Catégorie

    XIXe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Huile, Toile

  • Portrait d'un jeune garçon
    Signé et daté, en bas à gauche : Louise Hersent/ 1823 Provenance : Collection privée, Chicago, vers 1996 Collection privée, Floride Ce charmant portrait d'un jeune garçon est l'œu...
    Catégorie

    années 1820, Maîtres anciens, Peintures

    Matériaux

    Huile, Toile

  • Portrait d'une femme âgée du 17ème siècle par Giuseppe Assereto
    Par Giuseppe Assereto
    Giuseppe Assereto (Gênes - 1626 ca - Gênes 1656/57) Portrait d'une femme âgée, peut-être Maddalena Massone, épouse de Gioacchino Assereto Huile sur toile, cm. 65,5 x 51,5 - avec cadr...
    Catégorie

    Début du XVIIe siècle, Maîtres anciens, Peintures - Portrait

    Matériaux

    Toile, Huile

Récemment consulté

Tout afficher