Jenny Toth

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, animaux

2020

Jenny Toth travaille à Manhattan, parfois dans son appartement, parfois dans son Studio, et parfois on peut la voir dessiner au zoo. Elle est professeur associé d'art au Wagner College, où elle enseigne la peinture, le dessin et d'autres aventures créatives depuis 1999. Jenny a obtenu sa licence au Smith College en 1994 et son M.F.A. à la Yale School of Art en 1998. Elle a étudié à Yale de 1994 à 1995, puis a fait une pause de deux ans et a fréquenté la New York Studio School de 1995 à 1997, où elle a étudié avec de nombreuses personnes extraordinaires telles que Graham Nickson, Mercedes Matter et Charles Cajori. Elle est retournée à Yale en 1997-1998. Jenny a également enseigné au Smith College et à SUNY Potsdam. Elle a voyagé seule dans des endroits aussi éloignés que le Groenland et la Papouasie occidentale, et passe régulièrement du temps à San Miguel de Allende, au Mexique, et à La Jolla, en Californie. Elle vit avec ses deux fils, son mari et ses chiens Muppet et Mr. Ses deux passions de toujours sont l'art et les animaux. Elle espère passer le reste de sa vie à vivre des aventures, à apprendre et à jouer au NYTimes Spelling Bee. Connue pour peindre des scènes narratives fantastiques, parfois autoréflexives, avec une touche d'humour, Jenny Toth travaille à partir d'observations directes, parfois à l'aide de décors et d'accessoires élaborés. Généralement, les scènes qu'elle transcrit sur toile ou sur papier constituent une variation sur l'autoportrait, découlant de son intérêt pour la manière dont les femmes choisissent de se représenter par rapport à la manière dont les artistes masculins les ont traditionnellement dépeintes. L'inclusion de "défauts" tels qu'un orteil déformé ou des jambes poilues souligne l'importance qu'elle accorde à l'honnêteté plutôt qu'aux vaines tentatives de se conformer aux normes de beauté conventionnelles. À travers des portraits d'elle-même se cachant derrière un cactus, un filet de pêcheur ou un masque, Toth explore les thèmes de la lutte intérieure, de la peur de la solitude et de la méfiance à l'égard de l'engagement intime. Plus tard, son travail inclut les joies et les frustrations de la maternité et des sentiments complexes dépeints avec des animaux comme source.